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10- Immanentisme, formalisme, non linéarité, quel programme ! l’humanité construit patiemment les outils de son indépendance face à la fatalité.
100- Dans l’éther primordial, les états persistent en évoluant par changement de phases, comme l’eau se transformant soit en vapeur, en surfusion ou en glace. L’état dit catégorial évolue en état « Psychoïde » au sens qu’en donne Wolfgang Pauli et cristallise en des processus archétypaux d’apparence neutre émanant des contrastes logiques catégoriaux. L’état « Psychoïde » est un état intermédiaire entre l’état de « sujet logique » et l’état « concret » et observable. Ainsi, des particules émergeant constamment du vide sont le résultat d’états superposés de processus virtuels constituant une signature unique ; elles sont les progénitures de la dimension psychoïdale du monde. Dans une dimension sub-quantique, l’énergie est constituée de tenseurs vectoriels dans un espace de Hilbert décrit au travers de la théorie du choix et représentée par des variables solubles, parfois sous la forme d’« Entier Naturel », les faisant passer ainsi au travers de la « longueur de Planck » à l’état d’observable possédant au moins une fréquence et une amplitude.
101- Planck écrivait : « Un entier se distingue toujours par quelque chose de la somme des parties. On peut comprendre cet entier qu’en le suivant dans son devenir et son évolution, en étudiant et en reproduisant les processus du passage progressif à une plus grande complexité et du perfectionnement des systèmes plus primitifs qui sont à l’origine de sa formation. » Ce concert que les physiciens des particules nomment la ménagerie, du fait de la grande diversité des particules générées et que l’on pourrait considérer comme autant de super-héros aux pouvoirs surnaturels, comportant pratiquement quatre cents types différents de phénomènes énergétiques, couvre quarante octaves, c’est-à-dire des longueurs d’onde allant du milliardième de millimètre au kilomètre. Cette gamme cosmique est investie d’un principe de fluence permanente des énergies, générant des variétés de types de phénomènes incommensurables traduisant l’activité nouméale des psychoïdes générant notre réalité. La relation de la particule au « Psychoïde Archétypale », issue d’un sujet logique lui correspondant et d’où elle émerge, est une relation du type de l’Universel à son trope (exemple : l’idée formelle d’une table, c’est l’universel ; n’importe quelle table dans le monde, c’est son trope). Il faut considérer l’Archétype, non comme un modèle qui se reproduit, mais comme un moule qui nous constitue et dont les formes nous seraient représentées comme sur un négatif.
102- Il n’existe pas d’horloge pour la « Synchronicité » jungienne, le tréfonds de l’« inconscient du Monde » résidant dans notre être à l’échelle sub-quantique est bien le lieu d’où émerge notre pouvoir d’autodétermination, mais l’inconscient monde ne reconnaît pas le temps, ce qui le conduit à émettre un principe de connexions a-causales des signes. Albert Einstein, constatant le pouvoir d’autodétermination des particules atomiques dans une structure de forces et de mécanismes d’échanges d’énergies quasi-déterministes devant respecter le principe de conservation de l’énergie, devait, selon sa logique, posséder nécessairement une variable spécifique la déterminant. Une particule atomique, étant de par sa masse, son propre espace-temps, mène aux principes de relativité restreinte et générale décrits par Albert Einstein ; celui-ci ne pouvait pas admettre qu’elle soit en plus sa propre détermination, émettant l’hypothèse d’une « variable cachée, a-locale, non linéaire ». Cachée, car résidant au-delà du mur d’échelle que représente la « longueur de Planck », c’est-à-dire en dessous de (dix puissance moins trente-cinq) mètres ; a-locale, car en dessous de cette échelle, l’espace et le temps n’ont plus de sens ; et non linéaire, car dans la mesure où sa dynamique est récursive, comme pour certaines récursions logiques ou mathématiques, une même variable est amenée à constituer successivement des suites de résultats : soit zéro, soit un ou l’infini, ou bien encore une série de nombres irréels ou transcendants. Ce comportement aux accents magiques, malgré la nature résolument déterministe du monde, ce mystère numéral est bien connu des praticiens de la « théorie des nombres ». Les ordinateurs quantiques les aideront désormais à résoudre quelques équations qui demandaient auparavant quelques milliards d’années de calculs qu’ils obtiendront en quelques heures, mais ils n’évacueront pas quelques autres dont ils ne savent si finalement elles sont bien solubles. Depuis Pythagore, les nombres ont gardé leurs mystères.
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