Temps de lecture :







25- Le matérialisme historique nous apporte les clefs de l’équation. Penser Global et vivre Local !
250- En 1926, avec Vladimir Vernadsky, on peut à proprement parler d’un « insight », d’un insight magnifique, celui d’une planète bleue perdue dans l’univers, seul demeure de la vie connu jusqu’à présent. Cette vision, nous la connaissons, c’est la superbe couverture d’origine du « Whole Earth Catalog » (Le catalogue des ressources) de 1975, sous l’impulsion de Stewart Brand et Fred Turner, nous montrant en Une la première photo satellite de notre planète bleue. Vernadsky, c’est l’inventeur de la biosphère. Avant Vernadsky, le mot biosphère avait été créé par le géologue autrichien Eduard Suess, auteur de l’ouvrage « La face de la Terre », paru à Vienne entre 1883 et 1900. Mais c’est à Vernadsky que l’on doit, dans les années 1920, l’invention et la définition du concept dans son sens moderne. Les principes biogènes ont été mis en évidence pour la première fois par Lavoisier en 1789 : « Les animaux se nourrissent soit de végétaux, soit d’autres animaux, nourris eux-mêmes de végétaux. Enfin, la putréfaction et la combustion rendent perpétuellement à l’air et au règne minéral les principes que les végétaux et les animaux leur ont empruntés. Par quels procédés la Nature opère-t-elle cette merveilleuse circulation entre les trois règnes ? ». Cette question ouvre la porte à l’étude de la biogéochimie. Le concept de biosphère introduit par Vernadsky présente le mérite de prendre en considération les interactions réciproques qui unissent les êtres vivants, leur milieu terrestre et les flux d’énergie venus du cosmos et, pour l’essentiel, de notre étoile solaire. Vernadsky s’appuie pour cela sur les résultats établis dans des disciplines aussi variées que la géologie, la chimie, la biologie, la thermo-dynamique, etc., mais dans une vision transdisciplinaire qui unifie conceptuellement ces dernières. Vernadsky, c’est le chantre de l’esprit global. Il nous développe l’idée et les éléments d’une méta-écologie encore à établir. Ainsi, il nous explique que nous subissons un nouveau changement géologique nous faisant entrer dans la période de « l’Anthropocène », constituant de l’ère psychozoïque des animaux fouisseurs, c’est-à-dire de l’ère de la noosphère. Cette vision, héritée de la métaphysique teilhardienne et des longues discussions des années 1925 avec les philosophes bergsonniens, permet de réintégrer à la réflexion écologique le rôle des êtres vivants dans leur propre environnement et celui d’un nouvel acteur écologique : l’espèce humaine.
251- Silviano Tagliagambe compare les sphères vernadskiennes et le cosmos à celui qu’entretiennent les figures et le fond dans l’œuvre du peintre M.C. Escher. Il s’agit dans les deux cas de la représentation de communautés où chaque sujet ne conquiert son autonomie que pour autant qu’il reste un élément du fond, c’est-à-dire du cosmos lui-même. La structure de la biosphère reçoit, par suite de rayonnements cosmiques, des propriétés nouvelles, singulières, inconnues pour la matière terrestre originelle. La face de la Terre qui lui correspond dans le milieu cosmique y révèle un tableau nouveau de la surface terrestre, surface transformée par les forces cosmiques. C’est la biosphère ; elle peut, de par son essence, être considérée comme une région de l’écorce terrestre, occupée par des transformateurs qui changent les rayonnements cosmiques en énergie terrestre active : énergie électrique, chimique, mécanique, thermique, etc. Les rayonnements cosmiques qui jaillissent de tous les astres célestes embrassent la biosphère, la pénètrent de toutes parts, ainsi que tout ce qui s’y trouve. Ainsi, l’océan, en raison des propriétés thermiques de l’eau, propriétés spécifiques, déterminées par le caractère des molécules, remplit le rôle de régulateur de chaleur, rôle important qui se fait sentir à chaque pas dans les phénomènes innombrables du climat, des saisons, des processus de la vie et de l’altération superficielle qui s’y rattachent. L’océan se réchauffe vite par suite de sa grande chaleur spécifique, mais ne restitue que lentement la chaleur accumulée en raison de sa faible conductibilité thermique. Il transforme la chaleur rayonnante absorbée en énergie moléculaire par l’évaporation, en énergie chimique par la matière vivante dont il est pénétré, en énergie mécanique par ses brisants et ses courants marins.
252- Le rôle thermique des fleuves, des météores, des masses aériennes, de leur réchauffement et de leur refroidissement est un ressort d’une échelle analogue. Les rayons ultraviolets et infrarouges n’exercent qu’une influence indirecte sur les processus chimiques de la biosphère. Ce n’est pas en eux que résident les sources essentielles de son énergie. C’est l’ensemble des organismes vivants de la Terre, la matière vivante, qui transforme l’énergie rayonnante du soleil en énergie chimique de la biosphère. La matière vivante crée dans la biosphère, par la photosynthèse, par les rayons du soleil, un nombre infini de nouveaux composés chimiques, des millions de différentes combinaisons d’atomes. La matière vivante recouvre incessamment la biosphère avec une vitesse inconcevable (jusqu’à 330 mètres par seconde pour certains phénomènes, c’est-à-dire la vitesse du son) d’une épaisse couche de systèmes moléculaires nouveaux, donnant facilement de nouveaux composés, riches en énergie libre dans le champ thermodynamique de la biosphère. Ces composés sont instables et se convertissent sans cesse en nouvelles formes d’équilibre stable. Ces lames de bactéries et de plancton s’étagent en nappes dans l’océan à des profondeurs régulières par leurs métabolismes propres et présentent des aspects de couleurs différentes régulièrement accordées pour former une harmonie du vert de surface au quinacridone des grandes profondeurs, en passant par le bleu cyanolite, le jaune ferrique et le rouge pyrimidine, constituant de fait un processus lamellaire d’imagerie interférentielle comme dans les irisations des hydrocarbures, reflétant au niveau de l’espace cosmique une image quasi-instantanée mais sous forme interférentielle de son état interne.
La même distribution de la vie a existé dans l’hydrosphère à travers toutes les périodes géologiques et la manifestation de la vie dans la chimie planétaire au cours de ces temps a toujours été la même. Les mêmes pellicules vitales, du plancton et du fond (formant les lames d’un processus d’oxydo-réduction d’une pile d’énergie bioélectrique), ainsi que les mêmes concentrations vitales, ont existé à travers toutes les périodes géologiques, faisant partie du même appareil biochimique qui a fonctionné incessamment durant des centaines de millions d’années. Il y a invariabilité de la quantité de formations protoplasmiques vitales dans la biosphère au cours des temps géologiques. La matière vivante peut être considérée comme un appendice de l’atmosphère. Elle bâtit au cours de sa vie le corps des organismes à partir des gaz oxygène, acide carbonique, eau, composés de l’azote et soufre ; elle convertit ces gaz en combustibles, liquides et solides, amassant sous cette forme l’énergie cosmique du soleil. Après sa mort et au cours du cycle vital, lors de l’échange gazeux, elle restitue à l’atmosphère les mêmes éléments gazeux.
253- Le changement du rythme de la multiplication de la matière vivante est caractéristique, constant et distinct pour chaque organisme ; il se répète d’année en année avec la précision immuable propre à tous les phénomènes provenant de causes cosmiques. On sait que la multiplication des espèces n’est pas en lien constant avec la gamme des quatre octaves du rayonnement cosmique électromagnétique que notre planète absorbe et qu’il existe dans l’univers environnant une succession déterminée correspondant à ces phénomènes, dont l’ordre est lié d’un rapport étroit aux phénomènes astronomiques. Cette multiplication dépend de l’intensité de la lumière et de la chaleur du soleil, de la quantité de vie, du caractère du milieu. L’intensité de la multiplication d’organismes, spécifique de l’espèce, est liée à la migration des atomes, qui sont d’autant plus nécessaires à la vie de l’organisme qu’ils entrent en plus grand nombre dans sa composition. Le changement provoqué par la multiplication s’effectue toujours d’une façon rythmique. Ce changement correspond aux oscillations du milieu vital qui se répètent cycliquement. Ces mouvements de l’océan, marées, changements de température, salinité de l’évaporation, intensité de la lumière solaire sont tous d’origine cosmique. Un seul et même appareil chimique a sans cesse fonctionné dans la biosphère à travers tous les temps géologiques, mû par le courant ininterrompu de la même énergie solaire rayonnante, appareil créé et maintenu en activité par la matière vivante. Cet appareil est composé de « concentres vitaux déterminés » (la planète est constituée en couches concentriques), qui, en se transformant sans cesse, occupent pourtant les mêmes places dans les enveloppes terrestres correspondant à la biosphère. Ces concentres de vie, pellicules et concentrations vitales, forment des subdivisions secondaires déterminées des enveloppes terrestres. Somme toute, leur caractère concentrique est soutenu, bien qu’elles ne couvrent jamais d’une seule couche ininterrompue toute la surface de la planète. Elles constituent les régions chimiquement actives de la planète ; c’est là que sont concentrés de très divers systèmes statiques stables d’équilibres dynamiques, des éléments chimiques terrestres. Ce sont les régions où l’énergie rayonnante du soleil, qui pénètre tout le globe, prend la forme d’énergie chimique terrestre libre. L’énergie solaire se transforme en énergie terrestre par degrés différents pour différents éléments chimiques. L’existence de ces régions de la planète est liée d’une part à l’énergie que celle-ci reçoit du soleil, d’autre part aux propriétés de la matière vivante, remplissant le rôle d’accumulateur et de transformateur de cette énergie en énergie chimique terrestre. Les propriétés et les distributions des éléments chimiques eux-mêmes y jouent un rôle important. La vie est ainsi un perturbateur puissant, permanent et continu de l’inertie chimique sur la surface de notre planète. En réalité, non seulement elle crée, par ses couleurs, ses formes, par les associations des organismes végétaux et animaux, par le travail et l’œuvre créatrice de l’humanité civilisée, tout le tableau de la nature ambiante, mais elle pénètre les processus chimiques les plus profonds et les plus grandioses de l’écorce terrestre. Il n’est pas de grand équilibre chimique sur l’écorce terrestre où l’influence de la vie ne se manifeste pas, marquant toute la chimie de son sceau ineffaçable.
254- Ainsi, la vie n’est pas un phénomène extérieur ou accidentel à la surface de la Terre. Elle est liée d’un lien étroit à la structure de l’écorce terrestre, fait partie de son mécanisme et y remplit des fonctions de première importance, nécessaires à l’existence même de ce mécanisme dont nous faisons partie. Au point de vue morphologique, le monde du vivant est devenu méconnaissable au cours des temps. Son évolution n’a évidemment eu d’influence sensible ni sur la quantité de matière vivante, ni sur sa composition chimique moyenne :
L’évolution morphologique a dû s’effectuer dans des cadres déterminés, n’entravant pas les manifestations de la vie dans le tableau chimique de la planète.
Certaines des couches précambriennes ont été moins métamorphisées que celles de l’époque cambrienne et les couches plus récentes. Les géologues admettent ainsi un brusque changement de la migration biogène des atomes du calcium. C’est le premier phénomène de cette espèce que nous ayons pu constater. Ce phénomène, n’ayant pas eu de répercussion sur l’histoire géochimique du phosphore, du calcium, du magnésium, il convient d’admettre qu’antérieurement à la création des métazoaires pourvus de squelettes, avait eu lieu la formation à la même échelle des composés mêmes de ces éléments grâce à l’activité vitale des protistes, entre autres des bactéries ; un tel processus s’effectue encore aujourd’hui, mais son rôle, jadis, a dû être bien plus important et plus universel. Si ces deux phénomènes, différents au point de vue des temps géologiques et de leurs mécanismes, ont provoqué La migration biogène des mêmes atomes en masse identique, le changement morphologique, si important qu’il soit, n’aura pas de répercussion sur l’histoire géochimique du calcium, du magnésium et du paramètre Pv (Pression par Volume). Le milieu oxydant de la pellicule du fond des océans se manifeste nettement dans l’histoire de beaucoup d’éléments chimiques autres que l’oxygène, de l’azote ou du carbone. Tout d’abord, ce milieu change complètement l’histoire terrestre du calcium. Il est très caractéristique que le calcium soit le métal prédominant dans la matière vivante. Sa teneur surpasse probablement un centième en poids de la composition moyenne de la matière vivante, et, dans beaucoup d’organismes, principalement marins, la teneur en calcium dépasse 10 et même 20 pour 100.
255- Par cette voie, par l’action de la matière vivante, le calcium se sépare dans la biosphère du sodium, du magnésium, du potassium et du fer, auxquels il peut être comparé par son abondance et avec lesquels on le rencontre en molécules communes dans toute la matière brute de l’écorce terrestre. Le calcium se dégage par les processus vitaux des organismes sous forme de carbonates et de phosphates complexes, plus rarement d’oxalates ; il se maintient aussi sous cette même forme un peu modifiée dans les minéraux vadoses d’origine biochimique. On observe dans les bassins aqueux des phénomènes en grande partie analogues aux pellicules et aux concentrations vitales de l’hydrosphère ; on peut y distinguer à une plus petite échelle la pellicule vitale du plancton, celle du fond, et les concentrations vitales littorales.
- On y observe non seulement les processus propres au milieu oxygéné, mais aussi des réactions chimiques dans un milieu réducteur.
- Enfin, l’émigration des éléments chimiques hors du cycle vital y joue un rôle important, ainsi que la formation de produits solides, entrant plus tard dans la composition des roches sédimentaires de l’écorce terrestre. Il semble que le processus du dégagement des corps solides dans la biosphère est, ainsi que dans l’hydrosphère, lié aux phénomènes du milieu réducteur, à la combinaison rapide de l’oxygène libre et, en dernier lieu, à la disparition non seulement de la vie aérobie des protistes, mais aussi de leur vie anérobie. L’espèce est habituellement considérée dans la biologie du point de vue géométrique ; la forme, les caractères morphologiques, y occupent la première place. Dans les phénomènes biogéochimiques, au contraire, celle-ci est réservée au nombre et l’espèce est considérée du point de vue arithmétique. Différentes espèces d’animaux et de plantes doivent, à l’instar des phénomènes chimiques et des systèmes physico-chimiques, être caractérisées et déterminées en géochimie par des constantes numériques. Les indices morphologiques relevés par les écologues et les biologistes qui y sont nécessaires pour la détermination de l’espèce sont remplacés dans le travail chez les géochimistes par des constantes.
256- Dans les processus biogéochimiques, il est indispensable de prendre en considération les constantes numériques suivantes : le poids moyen de l’organisme, sa composition chimique élémentaire moyenne et l’énergie géochimique moyenne qui lui est propre, c’est-à-dire sa faculté de produire des déplacements, autrement dit « la migration » des éléments chimiques dans le milieu vital. Dans les processus biogéochimiques, ce sont la matière et l’énergie qui sont au premier plan au lieu de la forme inhérente à l’espèce. L’espèce peut, à ce point de vue, être considérée comme une matière analogue aux autres matières de l’écorce terrestre, comme les eaux, les minéraux et les roches, qui, avec les organismes, sont l’objet des processus biogéochimiques. Vue sous cet angle, l’espèce du biologiste peut être envisagée comme une entité vivante homogène, caractérisée par la masse, la composition chimique élémentaire et l’énergie géochimique. La matière homogène vivante du géochimiste et l’espèce du biologiste sont identiques, mais les modes d’expression sont différents. La biosphère, dans ses traits fondamentaux, n’a pas changé au cours des époques géologiques depuis l’ère archéozoïque « Achéenne », par conséquent, depuis au moins deux milliards d’années sur les quatre milliards et demi que compte la Terre. Il existe plusieurs formes absolument diverses de migration biogène. D’une part, la migration biogène est liée de la façon la plus intime et génétiquement à la matière de l’organisme vivant, à son existence. Cuvier a donné une définition précise et juste de l’organisme vivant durant sa vie, comme d’un courant incessant d’un tourbillon d’atomes qui vient de l’extérieur et y retourne. L’organisme vit aussi longtemps que le courant d’atomes subsiste. Ce courant englobe toute la matière de l’organisme. Chaque organisme, par lui-même ou tous les organismes ensemble, créent continuellement, par la respiration, la nutrition, le métabolisme interne, la reproduction, un courant biogène d’atomes, qui construit et maintient la matière vivante. En somme, c’est là la forme essentielle et principale de la migration biogène, dont l’importance numérique est déterminée par la masse de matière vivante existant à un moment donné sur notre planète. La migration biogène ne dépend pas directement de la masse de la matière vivante. Elle dépend plus de la quantité des atomes libres que de l’intensité de leurs mouvements en relation étroite avec la vie. La migration biogène sera d’autant plus intense que les atomes circuleront plus vite.
257- Cette migration peut être très diverse, bien que la quantité d’atomes englobés par la vie soit identique. C’est là la seconde forme de migration biogène, en relation avec l’intensité du courant biogène des atomes. Il en existe encore une troisième. Cette troisième forme commence à se manifester à notre époque « Psychozoïque » et prend une importance extraordinaire dans l’histoire de notre planète. C’est la migration des atomes, suscitée également par les organismes, mais qui ne se rattache pas génétiquement et immédiatement à la pénétration ou au passage des atomes à travers leur corps. Cette migration biogène est provoquée par le développement de l’activité technique. Elle est, par exemple, déterminée par le travail des animaux fouisseurs, dont on relève les traces depuis les époques géologiques les plus anciennes, par le contrecoup de la vie sociale des animaux constructeurs, des termites, des fourmis, des castors, des humains. Ces équilibres, étudiés en dehors de cet afflux d’énergie extérieure, sont des systèmes mécaniques qui arrivent nécessairement à un état stable. Leur énergie libre sera nulle ou voisine de zéro à la fin du processus, car tout le travail susceptible d’être accompli dans ce système sera, en fin de compte, nécessairement épuisé. Dans des équilibres de cette espèce, le travail atteint toujours un maximum, tandis que l’énergie à état libre tend vers un minimum. Ces transformations sont conformes aux données du second principe biogéochimique et thermo-dynamique ; le changement aboutit à un accroissement extrême de l’intensité de la migration des atomes de la biosphère. Selon Hutchinson, « il est absolument certain que le dernier des humains, s’il veut éviter de mourir de faim, devra être capable de boucler le cycle du phosphore à une très large échelle. Et il s’agit d’un problème autrement plus complexe que celui du cycle de l’azote ».
258- Si l’activité des organismes autotrophes venait à s’arrêter, la vie serait peut-être quantitativement réduite, mais elle demeurerait un mécanisme puissant dans la biosphère, car les mêmes composés vadoses, nitrates, sulfates et les formes gazeuses de l’azote et du soufre, l’ammoniaque et l’hydrogène sulfureux, se créent en elle en grande quantité indépendamment de la vie, en palliant la quantité par un phénomène de vicariance. Autrement dit, pour les pessimistes qui nous annoncent déjà la fin de notre espèce, effectivement, la « Pachamama », tout en étant bonne Mère, nous évalue comme réservoir de composants abiogénétiques susceptibles de compenser par putréfaction ce phénomène de vicariance suite aux conséquences des dérives de notre espèce en vue de son propre rééquilibre, favorisant pour l’occasion le reste de ses éléments.
Téléchargez le Pdf ➤➤➤ Suite du texte ➤➤➤
