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11- Un trope d’autodétermination plus un principe de Huygens, c’est surtout un jeux d’accords.
110- Le lien qui lie cette variable a-locale à sa particule, résultant des états superposés, est un lien comme celui des liens intriqués dans une « particule de Cooper » se scindant en particules libres, produisant un lien indéfectible malgré le temps et l’espace qui les sépare. Partant du principe que matière et esprit ont une même origine, cela les conduit logiquement à l’idée de monades leibniziennes : « une particule contient en droit le monde qui la contient à son tour ». À plus forte raison, deux particules formant un système de masse et de préhension lui ouvrant la sensibilité à un nouveau contexte, ainsi de suite jusqu’à la molécule que l’on peut imaginer comme la réalisation d’une Ecceité, l’âme d’une véritable cité nouvelle. L’ipséité d’origine est constituée d’une particule gardant son empreinte dans le complexe ainsi constitué et restant constamment convocable. Ainsi, le monde se constitue en se pensant, se pense en se constituant. Le biochimiste Charles Adolphe Wurtz illustre bien ce processus. Il reporte aux éléments chimiques eux-mêmes les propriétés des radicaux qui les constituent. « Ensuite, pour découvrir et définir les propriétés des radicaux, on remonte aux atomes dont ils sont composés. »
111- Il en résulte des exemples cités par lui que, parmi les atomes d’un radical, il en est un spécialement dont l’atomicité, dont l’avidité propre non encore satisfaite, survivante à la saturation des autres, est la dernière raison d’être de la combinaison opérée. Une ipséité est un « trope » issu d’un « Universel » ; cet Universel est un « Psychoïde » représentant, par sa raison d’être, un principe d’autodétermination fondamental faisant de notre Univers quelque chose de vivant. Pour résumer ce mécanisme de monades, ce « trope d’autodétermination » réside en permanence quelque part en chacun de nous ; il convient de le localiser pour rétroagir comme sur un fabuleux principe de pilotage de soi, constituant le remède à toute fatalité qui nous confronte indéfiniment sans direction, comme dans un mouvement « brownien », notre déterminisme au déterminisme physique du cosmos.
112- S’il y a « Synchronicité », mise à part la résonance du monde, elle ne peut se faire qu’en rapport à un Ombilic. Le seul qui nous constitue vraiment, c’est cette variable cachée a-locale, non linéaire, munie de son trope d’autodétermination, tapie au commencement de nous-mêmes. Et c’est la seule rétroaction psychique sur cette variable qui en sélectionne les multiples résultats par pur processus d’interférence, modifiant ainsi l’enchaînement des causes et des conséquences des événements qui tapissent notre vie. La découverte puis la rétroaction psychique que Wolfgang Pauli fit sur cette variable l’amena naturellement à l’acceptation de sa situation, et lui permit petit à petit, par interprétation de signes, d’accéder aux mécanismes qui les modifièrent, comme un principe de Huygens qui accorde automatiquement des fréquences se rapprochant au-delà d’un certain seuil. Ainsi furent ses premiers pas vers la guérison.
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